Le Loch Katrine, en Ecosse, qui inspira Walter Scott

FRANZ SCHUBERT

L'AVE MARIA

DE LA DAME DU LAC A L’AVE MARIA - « La troisième chanson d’Ellen », hymne à la Vierge, est mondialement connue sous le nom de « L’Ave Maria » de Schubert.

Ce morceau est une adaptation tirée de « La Dame du Lac », un chant poétique de Walter Scott, publié en 1810. Dans ce poème, le personnage d’Ellen Douglas, la dame du lac, s’est enfui avec son père. Ils se cachent dans une grotte afin d’éviter la vengeance du roi sur leur hôte, Roderick Dhu, le chef du clan alpin qui les a protégés depuis que le roi a ordonné leur exil. Ellen adresse une prière à la Vierge Marie. Roderick Dhu, qui se trouve plus haut dans la montagne, n’entend pas le chant d’Ellen.

C'est en 1825 que Franz Schubert composa un cycle de sept chants (opus 52) inspirés par « La Dame du Lac ».

Les premiers mots et le refrain de la chanson d’Ellen, « Ave Maria », ont très probablement amené l’idée d’adapter la mélodie de Schubert à la prière traditionnelle de l’Eglise catholique romaine. Si cette prière est aujourd’hui couramment utilisée avec la partition de Schubert, il ne s’agit pas de la volonté initiale du compositeur.

FRANZ SCHUBERT,douzième d’une famille de quatorze enfants (cinq seulement atteindront l’âge adulte), naît le 31 janvier 1797 dans un faubourg de Vienne, en Autriche. Son père, Franz Theodor, instituteur, lui donnera ses premières leçons de violon, tandis que son frère, Ignaz, lui apprendra le piano. Il exercera lui-même le métier d’instituteur jusqu’en 1816.

A seulement 17 ans, il composera sa messe N° 1 en fa majeur. C’est alors que son père lui offrira son premier piano.

Il composera plus de mille œuvres (quators à cordes, symphonies, opéras, messes, sonates…) dont 600 lieder, pièces inspirées par les textes des plus grands poètes de langue allemande (Goethe, Schiller, Heine…).

Mais Schubert, atteint de syphilis, verra sa santé se dégrader (ce à quoi contribue le traitement au mercure habituel de l’époque). Il tirera de son malheur une musique de plus en plus profonde et émouvante, au plus près de la souffrance et de la mort qui le guette (La jeune fille et la mort, Voyage d’hiver…).

Il mourra, en fait de fièvre typhoïde (peut-être contractée lors d’un repas dans une auberge où l’on avait servi du poisson avarié), le 19 novembre 1828, à l’âge de 31 ans, peu de temps après Ludwig van Beethoven, pour lequel il éprouva une admiration sans limite. Sa dépouille repose au cimetière central de Vienne.

Source : Wikipedia

Interprétation : Barbara Bonney