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c'est bien
Par Anonyme, le 28.02.2025
wow
Par Anonyme, le 28.02.2025
magnifique chanson que je n'avais jamais entendu bravo mireille et bravo à notre regretté jean-marie gros biso
Par patricia93, le 08.02.2025
bien
Par Anonyme, le 20.01.2025
j adore,cette musique a servi de générique à un jeu télévisé, genre interlude sur la 1ère chaîne de télévisio
Par Anonyme, le 04.07.2024
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Date de création : 24.01.2011
Dernière mise à jour :
25.10.2017
828 articles
SIDNEY BECHET
Le nom de Sidney Bechet reste associé à deux titres cultes : « Petite Fleur » et « Les Oignons », musique dynamique et euphorisante qui ferait presque oublier les ennuis et la grisaille du ciel.
Fils de Omar Bechet, un modeste cordonnier, et de Josephine Mitchell, Sidney Bechet est né, le 14 mai 1897, dans un quartier populaire de la Nouvelle-Orléans. Rapidement, il se montre doué pour la musique. Adolescent, il maîtrise déjà le cornet, le saxophone et, surtout, la clarinette. Sa route étant tracée, il sera musicien.
Encore faut-il pouvoir vivre de cette musique qu’il a dans le sang. Et ce n’est pas dans la pauvre Louisiane que le jeune Bechet pourra faire carrière. Comme tant d’autres, il s’exile, à l’âge de vingt ans, pour Chicago, bien décidé à se faire un nom dans la capitale de l’Illinois.
Après l’Angleterre, puis un séjour agité aux Etats-Unis, il arrive à Paris où il intègre, en 1925, la « Revue Nègre » de Joséphine Baker qui contribue largement à populariser le jazz New-Orléans dans la capitale française. Il y restera quatre ans, parcourant, avec la troupe en tournées, la Belgique, l’Allemagne et la Russie.
De retour à Paris, Sidney, au comportement irascible, est impliqué « Chez Florence », rue Fontaine, dans une querelle avec le guitariste Mike Mc Kendrick, sur lequel il ouvre le feu. Cette nouvelle incartade, heureusement sans gravité, vaut à l’Américain onze mois de cellule dans la prison de Fresnes. Sitôt sorti, il est expulsé de France.
Sidney a pour but de créer son propre orchestre. Il y parvient, en 1932, sous le nom de « New Orleans Feetwarmers ». Après quelques années de vaches maigres, il collabore, entre autres, avec Louis Armstrong.
En 1949, suite à un triomphe au Festival de Paris et le succès mondial de « Petite Fleur », Sidney décide de s’installer définitivement en France. Il rejoint la ville d’Antibes, devenue la Mecque du jazz de l’hexagone. Il y épouse en troisième noces, avec Mistinguett pour témoin, la française Elisabeth Ziegler, rencontrée à Grigny où le musicien réside. Dès lors, sa vie se partage entre la capitale et les festivals de la Côte d’Azur. De cette époque date sa collaboration avec les formations d’André Reweliotty et de Claude Luter, symbolisée par « Les Oignons », dont le souvenir reste gravé dans la mémoire des habitués du « Vieux Colombier ».
Lorsqu’il décède d’un cancer du poumon, à Garches, le 14 mai 1959, jour anniversaire de ses 62 ans, Sidney est devenu une immense vedette du jazz dont les titres sont régulièrement joués sur les antennes radio de notre pays. « Le Dieu », ainsi surnommé par les existentialistes, est enterré au cimetière de Garches et immortalisé à Antibes par une statue de son buste en bronze, scellée par un socle de pierre entouré de pins parasols.
Sources : Agora Vox