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c'est bien
Par Anonyme, le 28.02.2025
wow
Par Anonyme, le 28.02.2025
magnifique chanson que je n'avais jamais entendu bravo mireille et bravo à notre regretté jean-marie gros biso
Par patricia93, le 08.02.2025
bien
Par Anonyme, le 20.01.2025
j adore,cette musique a servi de générique à un jeu télévisé, genre interlude sur la 1ère chaîne de télévisio
Par Anonyme, le 04.07.2024
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Date de création : 24.01.2011
Dernière mise à jour :
25.10.2017
828 articles
Jules Breton - La fête de la Saint-Jean
Huile sur toile - 1875
Philadelphia Museum of Arts
LA SAINT-JEAN D'ETE
La Saint-Jean d'été se danse,
Au seuil de ma porte.
La Saint-Jean d'été passée,
Catherine dansait.
Elle avait mis du miel dans ses cheveux
Et, dans mon coeur, un amour merveilleux.
La saison d'été se chante,
Au seuil de ma porte.
La Saint-Jean d'été passée,
Catherine chantait.
Elle avait mis des oiseaux plein ses yeux
Et, sur mes lèvres, un baiser merveilleux.
La Saint-Jean d'été se couche,
Au seuil de ma porte.
La Saint-Jean d'été passée,
Catherine m'aimait.
Elle avait des amoureux par milliers,
Elle me disait : "Ne m'aime pas qui veut".
La Saint-Jean d'été se meurt,
Au seuil de ma porte.
La Saint-Jean d'été passée,
Catherine est morte.
On lui a mis des fleurs
Et, par-dessus toutes nos fleurs,
Le ciel était si bleu.
La Saint-Jean d'été se meurt,
Au seuil de ma porte.
La Saint-Jean d'été passée,
Catherine m'aimait.
Maurice Fanon
Musique et interprétation : Maurice Fanon
L'ECHARPE
Si je porte à mon cou
En souvenir de toi
Ce souvenir de soie
Qui se souvient de nous
Ce n'est pas qu'il fasse froid
Le fond de l'air est doux
C'est qu'encore une fois
J'ai voulu comme un fou
Me souvenir de toi
De tes doigts sur mon cou
Me souvenir de nous
Quand on se disait vous
Si je porte à mon cou
En souvenir de toi
Ce sourire de soie
Qui sourit comme nous
Souriions autrefois
Quand on se disait vous
En regardant le soir
Tomber sur nos genoux
C'est qu'encore une fois
J'ai voulu revoir
Comment tombe le soir
Quand on s'aime à genoux
Si je porte à mon cou
En souvenir de toi
Ce soupir de soie
Qui soupire après nous
Ce n'est pas pour que tu voies
Comme je m'ennuie sans toi
C'est qu'il y a toujours
L'empreinte sur mon cou
L'empreinte de tes doigts
De tes doigts qui se nouent
L'empreinte de ce jour
Où les doigts se dénouent
Si je porte à mon cou
En souvenir de toi
Cette écharpe de soie
Que tu portais chez nous
Ce n'est pas pour que tu voies
Comme je m'ennuie sans toi
Ce n'est pas qu'il fasse froid
Le fond de l'air est doux
Maurice Fanon
Musique et interprétation : Maurice Fanon
LA FILLE DE RENNES
Une fille de Rennes,
Le long de la Vilaine,
Comptait les pavés de Rennes avec ses pieds mouillés.
- "Le long des quais, la fille, que vas-tu faire ?".
- "Elle va, Monsieur, jusqu'au bout de sa peine,
Elle va jeter à son coeur n'en déplaise
Quinze années de sa vie, quinze années de son coeur,
Dans l'eau, dans l'eau qui coule sous ce pont."
Sous les ponts de Rennes, la Vilaine, la Vilaine,
Sous les ponts de Rennes, la Vilaine est en prison.
Au milieu du pont, la fille s'est retournée
Et, dans ses grands yeux de pierre,
Ses yeux plus grands que Rennes,
J'ai vu l'eau de la rivière monter.
J'ai vu son front tout chargé de misères,
Son front brisé entre ses doigts de verre,
Et son coeur chavirer.
Son coeur j'ai vu tomber
Dans l'eau,
Dans l'eau qui coule sous ce pont.
Sous les ponts de Rennes, la Vilaine, la Vilaine,
Sous les ponts de Rennes, la Vilaine est en prison.
Une fille de Rennes, dans l'eau de la Vilaine,
Regarde le ciel de Rennes
Avec ses doigts penchés
Le long des quais
Où les ponts se promènent.
- "Elle va, Monsieur, tout au bout de la terre,
Elle va jeter au loin, très loin de Rennes,
Quinze années de sa vie, quinze années de son coeur,
Dans l'eau, dans l'eau qui coule sous ce pont."
Sous les ponts de Rennes, la Vilaine, la Vilaine,
Sous les ponts de Rennes, la Vilaine est en prison.
Maurice Fanon